Modélisation des vagues déferlantes et des états de mer extrêmes
Jeffrey Harris, chercheur au laboratoire hydraulique Saint-Venant
Un aspect important de la transition énergétique en France est le développement de l’éolien offshore. Pour concevoir ces structures, on modélise leur mécanique et les forces induites par l’environnement. Les forces induites par les vagues sont toutefois encore difficiles à modéliser jusqu’au déferlement, dans des états de mer extrêmes.
Au LHSV, les projets Dime (2017-2021) et Dimpact (2020-2023), coordonnés par France Énergies Marines, ont permis d’avancer dans le développement de modèles numériques et de comparer nos prévisions numériques à des observations en mer.
Le calcul précis de l’énergie dissipée dans une vague déferlante et des mouvements d’une éolienne flottante se poursuit par ailleurs avec l’ENSTA-Paris (projets E4C FricFloat et 3DWaveBI), le Cerema (projets Dime et 3DWaveBI), l’Irphé (UMR 7342, Aix-Marseille Université, CNRS, Centrale Marseille), avec des expériences en canal à vagues et soufflerie, et l’University of Rhode Island (Dimpact) pour le développement des outils numériques.