La synergie entre les différentes instances de gouvernance fluidifie la circulation des informations des laboratoires vers le Conseil scientifique, ainsi que le partage et l’appropriation des orientations stratégiques.
LES INSTANCES DE PILOTAGE
- Le Conseil scientifique (CS) a pour mission d’éclairer les directions de l’École en leur apportant des éléments d’information indépendants et objectifs.
- La direction de la Recherche (DR) élabore la politique scientifique et de recherche de l’École des Ponts ParisTech et pilote sa mise en œuvre au sein de ses 12 laboratoires, pour la plupart communs à d’autres acteurs académiques ou économiques.
- L’École des Ponts ParisTech est engagée dans 5 LabEx (laboratoires d’excellence) impliquant 10 de ses 12 laboratoires, qui amplifient son modèle de co-développement ouvert.
L’École universitaire de recherche (EUR) IPSL-Climate Graduate School (IPSL-CGS) a succédé en 2018 au LabEx L-IPSL. Karine Sartelet, directrice de recherche au Cerea, pilote l’une des huit thématiques interdisciplinaires et inter-institutions portées par l’EUR (composition atmosphérique et qualité de l’air).
LES LABORATOIRES, DES STRUCTURES AGILES
Les activités de recherche se développent dans le cadre d’unités mixtes de recherche, principalement avec le CNRS et des universités, de laboratoires conjoints avec des EPST, des EPIC ou des EPA, ou encore de laboratoires communs avec des entreprises privées. Structure créative et réactive, le laboratoire a la capacité de se saisir de nouveaux enjeux sociétaux et dispose d’une autonomie et d’une responsabilité pour faire émerger de nouvelles thématiques scientifiques, en cohérence avec les orientations de l’École. Tous les laboratoires de l’École des Ponts ParisTech, excepté le LMD, PjSE et le CIRED, possèdent un ancrage sur la cité Descartes.
DES TALENTS POUR LA RECHERCHE
L’ensemble des laboratoires représente une communauté de travail de 1 342 ETP (contre 1 278 en 2020, soit + 5 %), dont 29 % de chercheurs et de doctorants de l’École des Ponts ParisTech. Cette dernière, pour développer une recherche dynamique, visible et soutenable, met en œuvre une politique de recrutement qui vise à attirer aussi bien des chercheurs juniors que seniors, des doctorants que des post-doctorants. En 2021, l’École comptait 349 chercheurs, tous statuts confondus, dont 65 % disposant d’une habilitation à diriger des recherches (HDR). L’attractivité de ses laboratoires a également permis d’accueillir une vingtaine de chercheurs appartenant à des institutions tierces, dans le cadre d’invitations, de délégations ou de mises à disposition.
La direction de deux laboratoires a par ailleurs été renouvelée en 2021. Au CEREA, Patrick Massin (EDF) a succédé à Pietro Bernardera (EDF). Au LHSV, Nicole Goutal (EDF) a été remplacée par un binôme constitué de Sébastien Boyaval (École des Ponts ParisTech) et Sébastien Bourban (EDF). Quant au CIRED, Fabien Leurent, chercheur spécialisé en modélisation des systèmes de transport et des villes et directeur de la chaire IDFM, a rejoint le laboratoire en janvier 2021. Il travaille sur la modélisation de la demande des ménages en termes d’équipements et d’usages pour les biens et services.
DES EQUIPEMENTS DE POINTE
Des pinces optiques ont été mises en service au laboratoire Navier. Ce nouveau dispositif expérimental permet de manipuler des particules de taille micrométrique, voire nanométrique, pour étudier à très petite échelle les comportements rhéologiques des suspensions fluides. Une première étude vise à évaluer l’effet de la taille des particules sur la réponse flexionnelle des contacts.
Un laboratoire d’analyse des microplastiques a été installé au LEESU, comprenant notamment une salle de caractérisation chimique équipée de spectromètre et microspectromètre à transformée de Fourier.
Au laboratoire HM&Co, la plateforme RadX a été étendue à de nouvelles fonctionnalités.
Par ailleurs, le LHSV a désormais accès aux halls d’essais I et J d’EDF Lab Chatou, grâce à une convention signée avec le ministère de la Transition écologique.