Réussir la transition écologique et énergétique, telle est l’ambition de la recherche à l’École des Ponts ParisTech, dont les activités concourent à l’avancée des connaissances et au soutien du développement économique. Dans la continuité de 2020, l’année 2021 s’est révélée exigeante et résiliente, tant pour les laboratoires que pour les équipes d’appui. Malgré le contexte incertain lié à la pandémie et à ses conséquences, les adaptations de l’organisation ont permis à la recherche de l’École de poursuivre son développement.
Des performances confortées
Les performances réalisées en 2021 atteignent un niveau tout aussi remarquable que celui de 2020. Cette dynamique conforte la cohérence entre stratégie, politique et pertinence des recherches de l’École des Ponts ParisTech.
- La recherche contractuelle a continué de se développer, dépassant les 10,2 M€ de chiffre d’affaires (+ 3,7 %) et enregistrant plus de 110 nouveaux contrats (+ 16 %).
- Les chaires, qui représentent un portefeuille de 15 partenariats de recherche de moyen ou long terme, sont restées particulièrement actives.
- Les plateformes du Co-Innovation Lab, notamment la plateforme Build’in, ont été en mesure de poursuivre leur montée en puissance.
- Le nombre de publications se maintient à un niveau nettement supérieur à celui de 2019.
Une contribution significative à l’Agenda 2030
Selon les analyses conduites par la direction de la Documentation :
- 100 % des laboratoires servent au moins 9 des 17 objectifs de développement durable (ODD) de l’Agenda 2030 (lire pp. 23-24).
- Les cinq principaux objectifs adressés par l’Ecole des Ponts ParisTech : Lutte contre les changements climatiques (Climate Action) ; Infrastructures résilientes et innovation (Industry, Innovation and Infrastructure) ; Gestion durable de l’eau pour tous (Clean Water and Sanitation) ; Villes et communautés durables (Sustainable Cities and Communities) ; Paix, justice et institutions efficaces (Peace, Justice and Strong Institutions).
- L’indice de spécialisation de la recherche à l’École des Ponts ParisTech comparé à celui de la France dans le monde est multiplié par 3,25 en économie, économétrie et finance, et par 2,75 en science environnementale.
Un rayonnement confirmé
La dynamique de rayonnement de la recherche de l’École des Ponts ParisTech au service des enjeux du développement durable et de la transition écologique se poursuit au meilleur niveau. En témoignent la contribution de Céline Guivarch au Haut Conseil pour le climat et celles, collectives, du LMD et du Cired aux travaux du GIEC en tant que coordinateurs, rédacteurs et experts. Le Cired a également participé, lors de la COP 26, à un side-event organisé dans le cadre de la chaire ParisTech « Modélisation prospective au service du développement durable » sur les conditions de faisabilité d’un système énergétique 100 % renouvelable.
La Simons Foundation a accordé un financement au projet Moiré Materials Magic, sur l’étude des propriétés émergentes des matériaux 2D, qui implique le Cermics dans un consortium prestigieux (Berkeley, MIT, Harvard, Cornell, Texas University, Irvine University et Max-Planck Institute). La chaire Air France « Intelligence artificielle pour l’aérien », portée au sein du Cermics par Frédéric Meunier et Axel Parmentier, a par ailleurs été renouvelée.
Le laboratoire Navier bénéficie de l’une des toutes nouvelles chaires de professeur junior, pour mener des recherches dans le domaine du stockage géologique de l’énergie.
Le Cerea a développé une plateforme évolutive de la qualité de l’air à l’échelle du campus dans le cadre du projet Air Descartes.
Le 18 novembre 2021, le LVMT a organisé, dans le cadre de la chaire RATP, un séminaire sur la mobilité comme service (MaaS) et l’espace public de demain.
Enfin, le LEESU a lancé l’observatoire des micropolluants ainsi que l’outil Oasis, développé avec le Cerema, pour le dimensionnement des systèmes d’infiltration des pluies courantes.
Des distinctions pour nos chercheurs
Olivier Baverel, du laboratoire Navier, a reçu en août 2021 l’EEF Piooner Award pour ses contributions significatives dans le domaine des structures spatiales.
Le prix Boussinesq 2021 de la meilleure thèse a été décerné à Alexandre Lopes (Navier) pour ses travaux consacrés à la détermination du module de cisaillement des sols sous faibles déformations à partir d’une sonde pressiométrique innovante.
Enfin, deux accessits au prix de thèse Gilles-Kahn et au prix de l’Association française d’intelligence artificielle ont été attribués à Thibault Groueix, du LIGM.