L’Institut des hautes études d’aménagement des territoires (Ihédate) s’adresse à des professionnels confirmés : élus, responsables d’entreprise, acteurs sociaux et associatifs, journalistes, fonctionnaires d’État et de collectivités territoriales. Ses formations offrent un espace de compréhension et de dialogue entre les différentes cultures professionnelles des acteurs qui concourent au développement des territoires. Au cours de ses 20 ans d’existence, l’Ihédate a formé plus de 1 000 auditeurs, qui constituent sa communauté d’alumni. Son organisation partenariale originale, associant une vingtaine de structures publiques et privées, en fait un carrefour privilégié de débats et de prospective sur les enjeux territoriaux. Le cycle annuel rassemble une soixantaine d’auditeurs de janvier à décembre. Il se compose de sessions thématiques de deux jours chaque mois, d’une mission d’étude de cinq jours dans un pays européen et d’un travail en ateliers pour approfondir par petits groupes un sujet en lien avec le « fil rouge » de l’année. L’Ihédate propose également un cycle des hautes études Territoires et mobilités, amorcé avec le soutien de France Mobilités en 2019, sur un format un peu plus ramassé et un profil d’auditeurs et d’auditrices plus experts des questions de mobilité.
L’année 2021 s’est inscrite dans le prolongement du cycle 2020 marqué par un fort investissement sur les enjeux environnementaux (à travers le cycle annuel consacré au thème « Vulnérabilités et résilience territoriale ») et sur les enjeux de mobilité avec un cycle thématisé sur « Bouger / décarboner : faut-il choisir ? ». Toutefois, le déroulement de ces cycles a cette année encore été en partie affecté par la situation sanitaire.
Le cycle annuel s’est tenu en visioconférence durant le 1er semestre, soit quatre sessions sur six au total. La mission d’étude en France prévue au 1er trimestre (trois jours) a été annulée au profit d’un travail en atelier au long cours, qui a démarré par trois jours en mars d’apport de méthodes, d’interventions inspirantes et de premiers travaux d’organisation avec les coordonnateurs d’ateliers. La mission d’étude et les ateliers sur le terrain ont été inversés : la mission d’étude en Allemagne du Nord s’est ainsi tenue au début du mois de septembre et les ateliers se sont déroulés à la mi-juin.
Le cycle des hautes études Territoires et mobilités, organisé pour la seconde année, a été plus impacté que lors du premier exercice puisqu’il s’est intégralement déroulé en visioconférence (cinq sessions), hormis pour les ateliers ainsi que pour la mission d’étude en Belgique décalée à la mi-septembre.
L’adaptation des deux cycles s’est inscrite dans la poursuite des objectifs de 2020 : préserver au maximum le présentiel et le terrain, et organiser les interactions lors des temps à distance.